Le Loing est une rivière toute proche de chez moi (il fallait que je case ce jeu de mot vraiment pourri, et j’ai presque honte…) qui se jette dans la Seine. Traversant plusieurs villages super mignons, comme Nemours, Soupes-sur-Loing, ou encore Grez-Sur-Loing (connu pour ses peintres suédois), il est possible de le descendre en canoë, ce que nous avons fait par un beau dimanche d’automne.
Petit pont à Grez-sur-Loing peint par le célèbre peintre suédois Carl Larsson
C’est un bien joli temps qui nous a accueilli au Camping de Grez-sur-Loing: vent, bruine, tout était fait pour nous mettre dans l’ambiance de l’après-midi humide que nous aurions à subir. Organisé par Michel, le GO des Fontainebleau Runners, j’avais pu me libérer au dernier moment pour rejoindre la fine équipe lors du pique-nique, sous la bruine, alors que j’aurais pu rester chez moi à ne rien faire. Glandouiller, profiter. Ouai, m’ennuyer…
Retrouver des amis que je connais depuis peu, mais avec qui le courant passe très bien, profiter d’une après-midi sans enfants, pour profiter des joies simple du canoë – même si je pourrais revenir avec les petits plus tard, valait bien quelques gouttes d’eau, non ?
Bref, on a mangé les bons cakes de notre GO et de Mme Ikea – runneuse en kit –, rencontré IRL des personnes avec qui je discute de temps à autre mais que je n’avais jamais vu, et à 14h, briefing et récup des gilets de sauvetage (oui, les rapides étaient violents nous avait-on dit, et même que nous risquions notre peau en tournant à gauche au lieu de droite à un endroit où je n’avais pas trop écouté…), et hop, on se met en équipe et chacun se jette à l’eau.
Je suis avec Hicham, surnommé Tonton par certaines, et je sent que notre binôme sera au top pour cette descente du Loing. Certains bateaux ont plus de mal, comme celui des filles qui tourne en rond. Vraiment ! On mélange donc les équipes et un homme dans chaque bateau, et c’est parti.
L’eau coule à flot, et l’eau de Gingembre tout d’abord (potion secrète de notre GO Marabout et son élève Suédoise), puis l’eau du Loing, qui commence rapidement à remplir les canoës, et mouiller les fesses. Quelques gouttes d’eau aussi tombent du ciel de temps à autre, mais il ne fait pas froid.
Nous ramons; à la fois pour avancer, mais également pour mouiller les copains. Oui, on dirait une bande d’enfants, et on se marre. Les soucis s’évacuent, et c’est assez sportif car nous avançons assez rapidement. Les rapides, parlons-en. 3 petites descentes, personne n’est tombé à l’eau (il faut le faire pour tomber…).
Nous profitons d’une pause pour reprendre des forces du côté de Montigny, dommage que le temps soit gris car c’est vraiment super joli. J’essaye de prendre pas mal de photos, mais le smartphone est mouillé, on bouge et j’ai pas envie de le faire tomber dans l’eau, mais on continue de rigoler. J’aurais mal aux bras mais également aux côtes si ça continue !
Les 8km sont avalés en 2h, les voitures ont été déposées à l’arrivé, et c’est trempés que nous repartons au camping. Quelques instants après, c’est le déluge, nous avons quand même eu beaucoup de chance au vu des prévisions ! Je me suis amusé comme un enfant, et je n’avais pas envie de repartir, sachant que la prochaine fois serait dans…longtemps…
En tout cas, je ne peux que vous conseiller la descente du Loing, d’autres parcours plus longs existent, c’est joli, accessible, et très sympa…
Si la descente du Loing en Canoë vous intéresse, vous pouvez vous renseigner chez Nature Loisirs.
